Aujourd’hui c’est moi qui décolle en premier et fait donc office de buse pour les copains. Patrice me remorque vers les premiers cumulus au nord du terrain. Une fois atteint le plafond je peux traverser tranquillement le Tarn et continuer vers Villefranche. C’est une bien belle journée qui s’annonce, les pompes sont rapprochées et ce serait sympa de tirer jusqu’au Cantal. Bernard grâce à son transpondeur peut passer dans la TMA de Clermont et Antoine suit à quelques kilomètres. Après une petite hésitation j’hésite à coller au plafond mais les images sont belles devant et je continue vers Aurillac. Je loupe une pompe, l’altitude continue de diminuer et le sol lui se met à monter rapidement. J’ai un beau champ en visuel mais j’aperçois un tracteur, je repère un deuxième champ. Je commence à être bas et je n’ai plus beaucoup de marge pour jouer. Après quelques tentatives pour accrocher un vario, je dois m’avouer vaincu et je pose le Cirrus.
Bon la journée va être longue et j’ai pas pensé à emmener un bouquin. Je prends une photo du planeur sur laquelle on aperçoit bien les cumulus dans le ciel…c’est rageant. Vu la distance je vais monter sur le podium de la coupe des vaches.
Je passe la bonne nouvelle à la radio, à Graulhet ça doit jouer à la courte paille pour savoir qui viendra me chercher. Et je confirme c’est bien sud Aurillac et pas Gaillac…
Je vais frapper à la porte de la maison la plus proche et je tombe sur un sympathique grand-père et sa famille qui viennent voir le planeur. On discute, on fait des photos puis je pars faire un tour en vélo avec le petit fils. Au retour j’ai droit à l’apero avec les voisins, ça tombe bien je ne connaissais pas la Gentiane et le jambon de porc n’est pas mauvais du tout.
Comble du hasard j’ai atterri chez un ancien collègue de Pierre CAZEAUDARE. Ça ne s’invente pas. Je suis invité à rester dîner, au menu lasagnes, tiramisu, digeo et café…
Sur les coups de 23h30 la rescue team arrive avec Jacques en chef d’orchestre pour démonter le cirrus. Ça traîne pas et au moment de partir on nous propose de goûter le vin local, sans abus bien sûr! On profite de ce super moment de convivialité (c’est ça l’esprit de la vache!) , en plus le fils a travaillé avec Centrair décidément…on achète même du miel pour le souvenir puisque monsieur est aussi apiculteur.
Passé 1h on prend enfin la route et on arrive à Graulhet vers 4h du matin. Demain ça va piquer au réveil…
Encore merci à tous mes dévacheurs pour avoir avaler tous ces km! En attendant de vous rendre la pareille 😉
Simon