L’ATVV mise à l’honneur lors de l’AG de la FFVP à Bordeaux

La Fédération Française de Vol en Planeur tenait son Assemblée Générale ce dernier week-end.
Le Tarn et l’ATVV  ont encore une fois été mis à l’honneur sur moult tableaux.

J’en passe et des meilleures, mais nous avons encore tenu bonne place au milieu des « grosses écuries » nationales.
Nous sommes encore une fois sur le podium (2ème) en terme de formation des jeunes .
Nous sommes également second à la coupe Jacques Gomy qui récompense le collectif des plus jeunes sportifs.
Nous avons enfin été élus club le plus performant de l’année en terme de développement.

 

Graulhet et le Tarn sont plus que jamais identifiés de tous les vélivoles de France.

Si nous ne sommes pas à la recherche des honneurs, ceci révèle tout de même une politique commune qui porte ses fruits et particulièrement envers les jeunes.
Nous sommes heureux de partager ces succès avec vous tous, c’est le résultat d’une dynamique collective qui ne se dément pas.

De tout cela nous pourrons parler lors de notre AG dimanche prochain 17 mars , rendez vous à 10 H.

J’en profite pour vous annoncer la création d’une nouvelle compétition originale dans son format pour 2019. Quelques jours après sa création déjà 30 vélivoles du Tarn et d’ailleurs se sont inscrits.

A dimanche.

Antenne OGN de Montredon La bessonnié opérationnelle

 

Ca y est! La couverture OGN du nord est toulousain est encore optimisée depuis cette semaine.

Après LFCV ( Villefranche de Rouergue en 2018, la nouvelle antenne Montred ( Montredon-Labessonnié) est installée et opérationnelle.
Ces 2 antennes en hauteur devraient nous permettre de faire le lien entre Cahors et Mende/Millau. C’est un vrai plus pour le suivi des vols et la sécurité de tous.

Vous pouvez faire un copier/coller de l’adresse ci-dessous sur votre serveur,  et vous verrez les stations en vert qui sont actives!

http://live.glidernet.org/#c=44.09537,2.54945&z=10&s=1&l=r

Encore une fois, nos jeunes seniors ont été très efficaces. Bravo et merci à Jacques, Yvan, François, Marc principalement; escalade, rampage dans la laine de verre, bugs à résoudre, ils ont fait face avec brio.

Merci à nos hôtes que sont l’aéroclub de Villefranche et le planétarium de Montredon (https://www.planetarn.com/) pour leur compréhension et leur accueil.

Merci enfin à celui sans lequel la région ne serait pas aussi bien couverte, le discret mais si efficace Christian.

Nul doute que les compétences de chacun seront nécessaires pour la maintenance et peut-être même que d’autres prendront le relais…..

En tous les cas, comptez sur nous pour de jolies échos dès les prochains cumulus et à nous le grand Est ou le grand Nord!

L’atout du vol à voile dans une formation de pilote. ( excellent article publié par aéroVFR )

 

L’intérêt du vol à voile dans la formation des pilotes professionnels revient à la mode !

 

 

Le fait est connu depuis des décennies. Le vol à voile est la meilleure école de pilotage 3-axes, même s’il semble paradoxal à première vue d’apprendre sur un aéronef sans moteur pour piloter un avion ensuite… Et l’on cite notamment le niveau de pilotage des pilotes de chasse allemands de la Dernière Guerre, formés au préalable par le vol à voile, le traité de Versailles interdisant la pratique du vol motorisé après 1919.

Jadis – disons les années 1960 à 1980 – un cursus de pilote de ligne avait de fortes probabilités d’avoir été initié par la pratique du planeur en club, avec notamment les « camps aéronautiques » financés par l’Etat pour favoriser l’accès des jeunes à la pratique de la troisième dimension. Et ensuite, le planeur servait de tremplin vers les engins motorisés, avec des recrutements (F) effectués notamment dans les effectifs des clubs.

Si cela est connu depuis longtemps, l’atout de la pratique du vol à voile n’a pas toujours été reconnu ces dernières décennies, notamment au niveau des compagnies aériennes. Du pilote manoeuvrier, on a voulu passer au pilote gestionnaire de systèmes, avec l’arrivée notamment des commandes de vol et des automatismes. La sélection des futurs pilotes de ligne a moins porté sur leur passion du vol, leur expérience pratique sur aéronefs légers que sur leur bagage scientifique, leur capacité à maîtriser des calculateurs. Evolution logique mais qui a connu quelques travers.

Il est ainsi arrivé que des candidats à la Ligne soit rentrés dans un cursus de formation en « ayant vu de la lumière » et/ou attirés par l’image populaire du pilote de ligne, mais n’ayant aucune passion pour les « choses de l’air », laissant la machine faire intégralement l’approche en mode automatique plutôt que de garder des compétences de pilotage lors d’une approche par conditions CAVOK. Des experts ont souligné le fait que des compétences de base ont été « perdues » au passage, avec peu de pratique notamment sur les longs-courriers, mis à part quelques séances de simulateurs chaque année.

Plusieurs accidents survenus ces dernières années révèlent la perte de « fondamentaux ». Si le badin est beaucoup plus élevé que prévu et que l’assiette de l’appareil est très cabrée, gravité oblige, même avec la pleine puissance, c’est évidemment l’instrumentation qui est en défaut et non pas l’assiette… Des pertes de contrôle ont été relevées avec également des départs en virage engagé. D’où l’arrivée obligatoire pour les pilotes de ligne en 2019 des stages UPRT, destinés à préparer les pilotes à gérer des positions inusuelles.

Des responsables pédagogiques de compagnies se sont rendu compte que si les jeunes pilotes étaient parfaitement formatés pour suivre des procédures, gérer des moyens informatiques, ils étaient bien moins armés en matière de prise de décision, surtout si la situation diverge quelque peu du cadre nominal appris. D’où le retour du planeur dans les cursus de formation chez Air France. C’est un retour à des pratiques passées et négligées pendant des années, en ayant redéfini les compétences de base qu’un pilote de ligne doit avoir.

 


Ainsi, la filière des Cadets d’Air France, avec une formation des candidats sur deux ans, va comprendre un module « vol à voile » d’une durée d’un mois, effectué au Centre national de vol à voile, à Saint-Auban. Ce module interviendra durant la formation vol moteur (IR, MEP, etc.). La Fédération française de vol en planeur a mis en place une structure, France Gliding Service (FGS), pour assurer cette prestation avec des DG-1000. La première « cuvée » de Cadets AF sera sur place à partir de fin mars prochain.
Les 50 heures de vol programmées par pilote permettront de décrocher la licence SPL mais aussi de tâter de la voltige. Il est également prévu qu’il aborde le remorquage pour appréhender le travail aérien, la gestion des trajectoires à vue. Ce qui est recherché, c’est de développer les capacités techniques des candidats, principalement par le pilotage d’un planeur, mais surtout les compétences non techniques comme la prise de décision et la charge de travail.

 

 

 

 

Sans moteur, en circuit, la prise de décision est capitale et continue. A chaque instant, il faut décider si l’on reste à cet endroit ou s’il est préférable d’aller chercher ailleurs l’ascendance, et par quel cheminement, en prenant en compte de multiples paramètres (sa hauteur, la présence ou non du relief, la force et la direction du vent, les cumulus à proximité, l’environnement avec les champs posables…), autant de paramètres comparables à ceux d’un pilote de ligne devant gérer un équipage, des passagers, une trajectoire, des conditions météo, un bilan carburant…

 

 

De plus, même si le vol à voile est un sport individuel, se pratiquant principalement aux commandes d’un monoplace, cela reste aussi une activité collective, la participation de tous étant essentielle pour mettre en piste les planeurs, assurer les décollages, voire aller chercher un planeur posé aux vaches, sans oublier le rangement méthodique des planeurs dans le hangar, le soir venu. C’est cet aspect « travail en groupe » qui fera également partie de la formation à Saint-Auban, une pratique commune au métier de pilote de ligne, avec le travail en équipage.

(suite…)

Repas des séniors et 1/2 siècle de notre Président…

 

 

C’est devenu un rendez vous incontournable à l’ATVV! Le repas des seniors à la mi janvier, qui scelle une complicité et un plaisir de se retrouver tout au long de l’hiver à l’atelier. Cela vaut bien des retrouvailles un peu festive autour d’un bon plat et d’un bon verre de vin…

Cela tombe bien, puisque calendrier oblige, le 23 janvier fixe l’anniversaire de notre cher Président et Chef pilote .
Cette année il a 50 ans, et le 1/2 siècle ça se fête !


Pour ce faire, Francis Nissen lui a fabriqué un magnifique présent en bois travaillé avec art, évoquant un planeur, avec âge et prénom, le tout aux couleurs de l’équipe de France planeur. Magnifique!!!

Enfin Patrice a relevé le défit en soufflant sur ses 50 bougies.
Puisse ce souffle nous apporter les cumulus que nous attendons avec impatience…
Merci à Bernard pour sa très bonne truffade, l’excellent pâté maison de Jean Damien et Florence ainsi que le poulet rôti, sans oublier les desserts de Marie France et Odile qui nous ont régalé.

Bénévolat quand tu nous tiens!!!

 

Cet article pourrait concerner nombre de nos membres.

Chacun donne ce qu’il peut, quand il peut et  à sa manière . Merci à tous car c’est une des clés du bon fonctionnement du club.

Au cœur de l’hiver, il nous semblait intéressant de mettre en lumière deux d’entre nous qui ne ménagent pas leur peine, sans pour autant que le plus grand nombre le sache, voir même ait conscience du travail effectué…

Pierre Cazaudarré après une année 2018 sur le projet Palan hangar et remise à jour des trolleys s’est proposé cette année, de revoir l’électricité sur certains des planeurs. Les 5 machines concernées sont celles sur lesquelles nous installerons aussi les radios neuves. Son travail remarquable et méticuleux est vraiment précieux. Plus que personne il appréciera que vous fassiez attention aux matériels.

 

Accessoirement entre 2 soudures, il vérifiera aussi nos comptes et bilans comme chaque fin d’année afin que tout soit en bon ordre avant la clôture.

François Durroux est le trésorier du club. Chaque jeudi au club et quelques heures supplémentaires à la maison, il met de l’ordre à l’administratif, saisit les factures, alimente les comptes, etc… Un travail parfois ingrat loin des planeurs et des copains y compris à la belle saison. Travail d’autant moins aisé sur un club en développement où les actions diverses ne manquent pas . Comme d’autres il est aussi là quand il faut pour des rendez-vous avec les institutionnels ou pour amener le simulateur en exposition .

 

D’autres  beaux exemples pourraient être cités mais en attendant les cumulus, le travail de Pierre et François valait une marque de reconnaissance spéciale. MERCI !

Le SF 28 à l’atelier, c’est toujours un grand moment !

 

C’est sous une pluie fine que le SF a gagné l’atelier ce samedi grâce à quelques valeureux membres qui ont répondu présents.

Pour chaque planeur, c’est un rituel annuel, mais quand il s’agit du SF,c’est différent… On a un respect devant cette machine d’un autre âge, et qui pourtant nous apporte tant de plaisir de voler avec et sans moteur.

Et puis le bois et toile! C’est de la magie à l’état pur…

 

 

On va bien le « bichonner », et ainsi, pour de nombreuses année encore, il fera le bonheur du club, tant  pour l’école  que pour  les vols en inter saison entre copains pour garder la main…