Reprise réussie !
Comme tout le monde les vélivoles graulhetois attendaient de pouvoir reprendre leur activité préférée.
Si quelques conditions météo nous ont fait rager pendant le confinement , la nature nous avait quand même gardé quelques belles réserves pour cette remise en l’air.
Tout le monde a été immédiatement sur le pont dès les autorisations de reprise des vols annoncés. D’abord limités à 100 km du domicile, chacun a pu exploiter les 4 “coins” du cercle, de l’approche de la méditerranée aux abords de la Dordogne, des Pyrénées à Golfech tout le monde a optimisé, rageant parfois de ne pouvoir aller plus loin. Encore une fois la situation de Graulhet fut idéale, permettant de voler en local des aérodromes alentour, tout en faisant des circuits de plus de 400 km.
Le LS8 vu du LS6 en patrouille lors du périple de 660 km.
Puis il y a eu la deuxième salve et, mère nature nous a gâté. Il y a eu le premier 700 km OLC fait au départ de Graulhet; puis il y a eu un petit vol vers Angoulême. Même les jours les moins bons, nos vélivoles sans doute inspirés par la période confinée, ont su planer et tirer quelques 300 km.
Ce vendredi et samedi, ont été un feu d’artifice pour le solstice d’été: 4 vols de plus de 500 km, et notamment 2 vols de 660 km allant de Graulhet vers Limoges et revenant faire un salut à nos amis du Gers avant de rentrer. Un beau travail en équipe qui plus est, avec des jeunes et moins jeunes prêts tôt le matin et motivés… Le planeur ça vous gagne, le grand vol à voile ça se gagne!!!
Circuit de 660 km
Pour ceux qui liraient ces lignes par hasard, je rappelle que nous parlons bien ici de planeur. Aéronef sans moteur se déplaçant au gré des ascendances, tels certains oiseaux migrateurs ou rapaces.
Il y en a bien sûr eu pour tous, et ce fut une journée un peu historique pour le club. Les jeunes stagiaires qui eux aussi ont repris, peuvent rêver à de beaux objectifs futurs…
De beaux exemples de ce qu’il faut faire et bravo à tous d’adhérer.
Pourvu que cela dure, et entre tout encore une fois, la preuve que notre situation aérologique souvent exigeante laisse vraiment d’immenses possibilités, pour qui s’en donne les moyens…ce n’est donc qu’un début!
Patrice.